Le siège du 2e Congrès national du Parti communiste chinois est l’un des sièges importants de révolution « où le Parti est né ». En 1922, les 12 participants, venus du Nord, de la région Guangdong et des régions en deux rives du Fleuve Yantzé, y ont été réunis pour délibérer sur la création du Parti. Le caractère excellent et la tradition révolutionnaire des premiers communistes ont été hérités de génération en génération, malgré les épreuves historiques des dernières cent années. Jusqu’ aujourd’hui, cet esprit sert toujours d’un « fanal » indiquant le chemin à prendre pour établir les valeurs centrées sur le socialisme et illuminant le Rêve chinois de la prospérité du pays, du renouveau de la nation et du bonheur du peuple.
La conviction forge la force spirituelle
Chen Duxiu
Comme une personne ne peut trouver sa base de fondation sans esprit, le Parti ne sera pas fort sans esprit. Depuis sa naissance, le Parti s'applique à créer et former une formation spirituelle, un tempérament spirituel, une attitude spirituelle et une tradition spirituelle, en érigeant des monuments spirituels brillants dans l’histoire du grand renouveau de la nation chinoise. Le 2e Congrès national du Parti communiste chinois tenu au mois de juillet en 1922 est une conférence importante dans l’histoire du Parti. A l’occasion de ce Congrès, sept « premiers » ont été proposés, qui forment les missions de création ensemble avec celles du 1er Congrès national du Parti communiste chinois. 12 participants ont participé au 2e Congrès national du Parti communiste chinois, ils sont : Chen Duxiu, Zhang Guotao, Li Da, Yang Mingzhai, Luo Zhanglong, Wang Jinmei, Xu Baihao, Cai Hesen, Tan Pingshan, Li Zhenying, Shi Cuntong, etc. Ces jeunes ayant l’ambition des années 80 et 90 du 19e siècle, avec l'âge, les circonstances familiales et les expériences différents, avaient la même poursuite et conviction. 95 ans avant, c’est sous la direction de cette conviction et avec la passion pour le pays que les communistes ont premièrement sinisé le marxisme et pris en charge le renouveau de la nation. 95 ans après, penchons-nous à nouveau pour décrypter l’esprit des premiers communistes du Parti.
Vivant une période de transformation sociale turbulente, ils avaient des faveurs patriotiques et des préoccupations profondes pour l’avenir. Au moment critique de la nation, ils avançaient à toute franchise malgré la sécurité et la faveur personnelles, en obtenant la puissance de motivation de la ferme conviction et de l’idéal sublime du communisme pour diriger le peuple chinois sur le chemin conduisant à la liberté, la démocratie et le bonheur.
Chen Duxiu est l’un des fondateurs principaux du Parti communiste chinois et le dirigeant principal pendant la première période. Du 1er Congrès national au 5e Congrès national du Parti communiste chinois, il a été élu à la plus haute autorité centrale. Sous l’influence de sa famille, Chen Duxiu a accepté une éducation féodale. Avec un caractère affirmé, il a brisé le carcan de féodalisme sans avoir hésité à renoncer à hériter la fortune de sa famille, pour consacrer à la poursuite de l’idéal toute la vie. Dans sa jeunesse, il est allé au Japon pour étudier l’ensemble du système de pensée de la bourgeoisie occidentale contre le féodalisme. Après la rentrée en Chine, il est devenu révolutionnaire, il s’est jeté dans les activités révolutionnaires de la région d'Anhui, afin de lutter pour mettre fin à « l’histoire sombre de trois mille ans » de la Chine, sans ménager ses efforts et sa propre vie, ce qui démontre un esprit révolutionnaire sans peur. Après le 1er Congrès national du Parti communiste chinois, élu comme le Secrétaire du Bureau central, Chen Duxiu présidait les activités centrales pour promouvoir la première marée haute du mouvement des ouvriers. Durant une année entre le 1er et le 2e Congrès national du Parti communiste chinois, les communistes, représentés par Chen Duxiu, ont analysé les causes de l’échec, fait preuve de courage et de dévouement dans la direction des affaires du Parti, examiné rationnellement l’avenir de la révolution et s’est consacrés dans la révolution avec un grand enthousiasme. Avant le 2e Congrès national du Parti communiste chinois, Chen Duxiu avait déjà été arrêté deux fois par l'ennemi. Cependant, la puissance des forces réactionnaires n’a fait point peur à cet homme inflexible. Au contraire, il est devenu de plus en plus ferme. Il a dit avec de l’humour : « Il y a deux lieux de naissance pour la civilisation du monde : l’un est le laboratoire scientifique, l’autre est la prison. Nous, jeunesses, doivent prendre la résolution d'entrer dans la prison après de sortir du laboratoire scientifique, et d’entrer dans le laboratoire après de sortir de la prison. C’est la plus belle vie pour une personne. » Au mois de juillet en 1922, avant le 2e Congrès national du Parti communiste chinois, le Secrétariat syndical chinois a été scellé et Chen Qihan a été arrêté, la situation était tendue à Shanghai. Ignorant les persuasions, Chen Duxiu insistait à rester à Shanghai pour tenir le 2e Congrès national conformément au calendrier défini. Li Da a évalué que « Nous le respectons pour deux raisons, soit premièrement pour ses efforts de préconiser de nouvelles idées, deuxièmement pour ses sacrifices pour le communisme. »
Wang Jinmei
Wang Jinmei, participant du 2e Congrès national du Parti communiste chinois, est né dans une famille de métayers. Avec sa destination d’être oppressé, il a une compréhension approfondie sur le système d’exploitation cruelle. Il partage, avec les pauvres de la même classe, un désir violent de changer leur destination d’être asservis. La différence est que, en plus de ce désir, il a passion pour le pays et le rêve d’un pays puissant. Après la création du Parti, les missions de Wang Jinmei étaient de plus en plus lourdes. Quand il est allé aux mines, il a tenu les mains d’ouvriers couvertes de carbones et dit avec passion : « Ce sont vos mains couvertes de boue qui vont créer tout du monde... ». A la fin de l’an 1924, Wang est allé à Qingdao pour donner un discours malgré la maladie. A cause de la maladie, il était maigre comme une allumette avec un visage tiré, cependant, sa voix était toujours haute et éclatante avec plein d’enthousiasme. Emus par l’esprit d’abnégation et la volonté révolutionnaire indomptable de Jinmei, beaucoup de participant ont répandu des larmes. Cet homme dur est tombé sous des missions lourdes et difficiles. Il a été déplacé sur un panneau dans le train par le peuple. En été de l'an 1925, ce jeune communiste grand mais maigre est décédé à Qingdao, où il a consacré toute sa vie à des activités révolutionnaires. « J’espère que tous les camarades font des efforts pour le Parti. Lutter pour réaliser le prolétariat, la libération de toute l'humanité et le communisme ! » Ce sont les testaments de ce combattant communiste. « Les classes pauvres et riches se rencontrant au champ de bataille, seule la libération est parfaite. » La conviction dépasse au-delà de la vie et de la mort, traverse le temps et l’espace et forme des puissances.
Selon les statistiques, en plus de Chen Duxiu et de Wang Jinmei, près de 75% des participants du 2e Congrès national du Parti communiste chinois sont issus des familles de classe moyenne et même riches. La plupart d’entre eux sont rentrés après avoir fait des études à l’étranger. Qu'est ce qui les dirigeait vers la conviction sur le marxisme ? Qu'est ce qui les supporte pour abandonner la vie aisée et se consacrer dans la révolution ? C’est le dévouement de prendre en charge le bonheur du peuple et le patriotisme qui les dirigent pour se consacrer l’un après l’autre, tout en surmontant une difficulté après l'autre et créant un miracle après l’autre.
(Source : Salle Commémorative du Deuxième Congrès National du PCC)